Les yeux de Médée c'est :

C’est grâce à Médée que Jason récupère la toison d’or,
et grâce à ses yeux que tu vas découvrir d’autres trésors !

Transmettre une autre Grèce

J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et clairement je peux diviser mes voyages en deux catégories : ceux où j’avais un ami.e sur place pour m’aiguiller sur ce qui était absolument à voir et à faire, et ceux où je m’étais débrouillée tant bien que mal pour faire du tri sur ce que je pouvais lire ici ou là sur le pays.
Et à un moment, j’ai décidé de ne plus partir là où je n’avais pas d’ami.e sur place. Quelqu’un.e qui vive là au quotidien, qui puisse me dire où manger ce truc incroyable, dans quel bar écouter de la musique traditionnelle et me raconter les anecdotes sur l’histoire du pays ou les habitudes bizarres des gens.

A travers les Yeux de Médée je deviens ton amie française en Grèce,
et c’est là que l’aventure commence !

Authenticité

Clairement si ton objectif c’est de passer une semaine dans une piscine à débordement (Infinity pool en anglais, tellement plus classe) à Santorin ou sur le dancefloor du Club Med d’Eubée,
tu n’as pas besoin de moi.
Après si tu as envie de découvrir autre chose de la Grèce que ses eaux turquoises, et bien je suis ta femme.
Je veux te montrer ce train qui longe la montagne, cette rando au milieu des oliviers qui déchire et ce boui-boui en bord de mer où on mange le meilleur poulpe au vin !

Evidemment, authenticité ça veut dire que
je ne fais pas d’affiliation.
C’est-à-dire que je n’ai aucun intérêt financier à ce que tu suives mes recommandations. Je ne toucherai pas un centime si tu choisis cet hôtel ou ce restaurant par exemple.
Tout ce qui est indiqué ici, ce sont mes coups de coeur, des lieux que j’aime, des personnes dont j’adore le travail et qui prendront grand soin de toi !

Enthousiasme

Evidemment c’est un mot grec pardi !
L’enthousiaste c’est celui qui est possédé ou inspiré par le souffle divin, et clairement c’est ce qui m’arrive à chaque fois que je mets un orteil sur le territoire grec.
Y’a le soleil évidemment : je viens de Lille, là où si tu as trois rayons en plein mois de janvier l’euphorie est telle que tu te demandes si les gens ne sont pas drogués.

Donc oui 350 jours d’ensoleillement par an, ça participe à l’exaltation que tu ressens en Grèce, la beauté et la variété des paysages n’y sont sans doute pas étrangères non plus.
On peut y ajouter la curiosité que peut représenter un pays qui a un pied en occident, l’autre en orient,
parce que c’est riche aussi et stimulant.
Il subsiste néanmoins une part inexplicable, quelque chose de magique qui se passe lorsqu’on rencontre la Grèce. C’est mystique un peu cette énergie qui nous porte alors, et c’est elle que je voudrais te transmettre !

Convictions

Je travaille en essayant au maximum de respecter mes convictions :

L’écologie : ça me parait important d’éviter l’avion pour les liaions internes, de ne pas essayer de visiter cinq îles différentes en une semaine, de respecter l’environnement et de contribuer au nettoyage des plages en ramassant autant que possible les plastiques qui viennent s’y échouer.

La rémunération des acteurs locaux : autant que possible je préfère passer par des petites entreprises grecques et j’évite les grandes chaînes d’hôtels ou de restaurants. J’écrirai bientôt plus longuement là-dessus mais la situation économique de la Grèce reste ultra fragile et les salaires sont restés extrêmement faibles par rapport au coût de la vie. C’est une réalité à ne pas oublier quand on voyage dans le pays.

A propos de l'auteure

« Je m’appelle Hélène,
je ne suis plus une fille depuis un moment
donc il est temps d’arrêter avec cette chanson »

En savoir plus sur moi

Donc maintenant que tu sais que je suis de la génération du club Dorothée et des Minikeums peut être que tu veux en savoir un peu plus sur ce qui m’a amenée en Grèce et pourquoi je suis tombée en amour avec ce pays.

Là d'où je viens, on a paraît-il le soleil dans le coeur

Faut dire que clairement on l’a pas beaucoup ailleurs
quand on grandit dans le Nord-Pas de Calais !
Blague à part, évidemment ça explique déjà pourquoi je suis allée chercher le soleil méditerranéen, mais je crois aussi que je me suis découvert pas mal de points communs avec le peuple grec : comme les nordistes ce sont des gens qui ont la réputation d’être très sympas mais un peu naïfs et paresseux (selon une théorie étrange qui voudrait que dans la vie on soit ou sympa ou efficace mais rarement les deux).

J'ai un parcours atypique et quelques talents !

J’ai fait des études de sciences politiques et
j’ai ensuite exercé tout un tas de professions différentes :
j’ai fait du marketing web,  de la coordination de projets dans l’innovation sociale (#DIY, #Coworking, #Fablab, #Communs, #OpenSource…), j’ai géré des campagnes électorales pour les écolos, j’ai été collaboratrice d’élu.e.s,
et à un moment j’ai même fait de la bière
(j’en fais encore à mes heures perdues d’ailleurs !)
Je suis de nature curieuse, j’adore partager mes découvertes
et encore plus raconter des histoires !
J’ai une passion pour les projets collectifs
et un certain talent pour organiser des voyages de groupe !

Mon passeport est français mais mon coeur est grec

Déjà apprendre le grec, c’est magique et si aujourd’hui je je le parle couramment et si j’ai survécu à des années de grammaire grecque, c’est parce que cette langue m’a permis de redécouvrir la mienne. A chaque fois c’est l’épiphanie (ce qui remonte à la surface donc 😉 ) quand je découvre la signification première des mots
qui font partie de mon quotidien.

Un autre truc dont je pourrais te parler pendant des heures :
la cuisine méditerranéenne.

Rien ne me paraît représenter mieux un plaisir épicurien qu’un déjeuner dans une taverne au bord de l’eau. Eté comme hiver, la cuisine grecque offre une diversité de saveurs dont je crois que je ne me lasserai jamais.

Enfin il faut qu’on parle beauté.
D’aucun ont eu leur syndrôme de Stendhal à Florence,
moi je l’ai eu en contemplant la mer Egée. 
Mais d’autres l’ont raconté bien mieux que moi :

Heureux, pensai-je, l’homme à qui il a été donné, avant de mourir, de naviguer dans la mer égéenne. Nombreuses sont les joies de ce monde… Mais fendre cette mer-là, par un tendre automne, en murmurant le nom de chaque île, je crois qu’il n’est pas de joie qui, davantage, plonge le cœur de l’homme dans le Paradis. Nulle part ailleurs on ne passe aussi sereinement ni plus aisément de la réalité au rêve. Les frontières s’amenuisent et des mâts du plus vétuste des bateaux s’élancent rameaux et grappes.
On dirait qu’ici, en Grèce, le miracle est la fleur inévitable de la nécessité.
Níkos Kazantzákis